La bataille de la Marne 1914 à Meaux et ses environs
Musée fermé actuellement
En septembre 1914, près de Paris, trois armées s’affrontent : l’armée française et le corps expéditionnaire britannique d’une part et l’armée allemande d’autre part.
En 1914 le fantassin français porte un équipement qui n’a guère évolué depuis… 1870. Une capote bleue, un pantalon de couleur garance et un képi. Il est chaussé de brodequins de cuir sur lesquels sont lacés des jambières, sorte de guêtres également en cuir. Son fusil, le fusil Lebel, peut être muni d’une baïonnette.
Pendant la bataille de la Marne, deux régiments coloniaux de tirailleurs de la brigade marocaine (ou brigade de chasseurs indigènes à pied) participent également aux combats. Ceux-ci couvrent leur coiffe, la chéchia rouge, d’un chèche. Ils portent à la taille une ceinture rouge – qui sera remplacée par la suite par une ceinture bleue plus discrète – de 4,20 m de long sur 40 cm de large.
Le Royaume-Uni expédie en France dès août 1914 la British Expeditionary Force (BEF) ou corps expéditionnaire britannique sous les ordres du field marshal French. C’est une armée de professionnels composée de 70 000 hommes.
Le fantassin britannique est reconnaissable à son uniforme de drap kaki. Peu voyant, celui-ci se compose d’une casquette, d’une vareuse et d’un pantalon. Son fusil, un Lee-Enfield N° 1 Mark III, est un fusil réputé performant et très fiable.
En 1914 le fantassin allemand porte la nouvelle tenue de couleur feldgrau (vert-gris). Il a conservé son casque à pointe ou pickelhaube et les bottes qui font déjà partie de son équipement. Son fusil est un fusil Mauser à baïonnette.