L'éclat d'obus
Musée fermé actuellement
Dès 1914, on constate que dans les tranchées, les fantassins français sont écrasés par les puissants minenwerfer Allemands, sans possibilité de riposte.
Le capitaine Cellerier observe que le champ de bataille est jonché de corps d’obus à balle de 7,7 cm allemands. Il utilise ces tubes en tant que mortier qu’il installe sur un sabot en bois fabriqué à partir d’un tronc ou d’une poutre. Il utilise des douilles de canon de 65 mm de montagne en tant que projectiles remplis de poudre noire et de diverses ferrailles.
C’est un mortier très économique à produire, ce qui explique son utilisation étendue sur tout le front pour complémenter l’artillerie française, en batteries de 10 à 15 pièces.
Mortier Cellerier – France Musée de la Grande Guerre, Meaux – CAPM 2006.1.6513