Le poste de secours - Musée de la Grande Guerre

Le poste de secours

Arrivée d'un blessé - Ablain
France, vers 1915
CE2010.145.1.0
©Musée de la Grande Guerre, Meaux

 

Situé au pied de l’éperon Mathis à Ablain-Saint-Nazaire, ce poste de secours est non loin du lieu où les combats de Notre-Dame-de-Lorette se déroulent.

À l’instar des autres postes de secours, sa position proche des lignes lui permet de rapidement accueillir les soldats blessés. Des brancardiers et du personnel les prennent en charge et leur prodiguent des soins de premier secours avant de les évacuer vers les ambulances à l’arrière.

Les assauts et attaques, très couteux en hommes dans le secteur, y amènent un flux important de blessés.

Poste de secours en Argonne
France, vers 1915
Don Mercier (10-2012)
©Musée de la Grande Guerre, Meaux

 

Ce poste de secours situé en Argonne est construit en bois et sa structure semble renforcée au niveau du toit.

Situés au plus près des lignes, les postes de secours ne sont pas à l’abri des bombardements et peuvent être détruits. Si en cas d’assaut ou d’attaque, ils accueillent un flux important de blessés qu’il faut diriger vers les ambulances, les postes de secours accueillent également les soldats au quotidien.

Le manque d’hygiène dans les tranchées favorise le développement de maladies et parasites, or il est important d’avoir des soldats en bonne santé.

[Poste de secours]
France, 1914-1918
Don Benard (04-2012)
©Musée de la Grande Guerre, Meaux

 

Creusés dans le sol, étayés de bois ou de béton, les postes de secours sont de tailles et de formes variées et situés au plus près des lignes. Ce poste de secours est aménagé pour recevoir six personnes et est bien identifié pour que les soldats puissent le trouver.

Cependant, sa taille réduite peut l’amener à rapidement être submergé en cas d’assaut ou d’attaque. Les infirmiers et brancardiers en poste ramènent les blessés, leur prodiguent des soins de premiers secours avant de les envoyer vers l’arrière pour ceux transportables.

Poste de secours d'une tranchée de première ligne
mai 1916
Don Beaufils (08-2016)
©Musée de la Grande Guerre, Meaux

 

La position des postes de secours près des lignes, si elle permet une rapide prise en charge des blessés graves et plus légers, est aussi leur talon d’Achille. Ils ne sont pas à l’épreuve des obus et leurs personnels sont tout autant vulnérables que les autres soldats.

En cas d’assaut ou d’attaque, très couteux en vies, les postes de secours sont souvent débordés par l’afflux de blessés.

Les blessés transportables sont orientés vers les ambulances de l’arrière. Pour les blessés les plus graves, le poste de secours peut être la dernière étape de leur vie.