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En 1914, les mitrailleuses s’avèrent très meurtrières pendant la guerre de mouvement.
L’enlisement dans les tranchées fait évoluer l’emploi des mitrailleuses et la montée en puissance de l’arme est impressionnante.
La mitrailleuse Saint-Étienne modèle 1907 comporte deux fardeaux (arme et affût) dont le poids avoisine les 50 kg. Par ailleurs, les parties mécaniques sont vulnérables à la boue des tranchées, causant des incidents de tir.
Malgré cela, la mitrailleuse, couplée aux réseaux de barbelés, forme un mur de feu qui ralentit la progression de l’ennemi.
La mitrailleuse Hotchkiss, malgré un poids similaire à la Saint-Étienne, est plus simple et robuste.
À partir de 1916, elle la remplace progressivement dans les tranchées.
Arme encombrante, les mitrailleuses ne s’en montrent pas moins d’une efficacité meurtrière. Associées aux réseaux de barbelés, elles forment un mur de feu mortel.
La destruction de ces armes est donc un objectif des préparations d’artillerie avant les assauts.
Les mitrailleuses sont des armes collectives qui nécessitent des servants spécialisés et entraînés.
Quatre à six hommes sont nécessaires à son service : un chef de pièce, un tireur, un chargeur et un aide-chargeur.
Malgré une efficacité redoutable, notamment lorsqu’elles sont associées aux réseaux de barbelés ou en appui de la progression des fantassins, les mitrailleuses du conflit sont encombrantes et vulnérables à la boue ainsi qu’à la poussière, en particulier les Saint-Étienne.
La destruction des postes de mitrailleuses devient rapidement un objectif des préparations d’artillerie.
Les « nids » de mitrailleuses sont très redoutés par les soldats en raison des tirs en rafale qui peuvent saturer une cible ou balayer une zone.
« La faucheuse d’hommes », « la machine à coudre » ou encore « le moulin à café » sont autant de surnoms qui témoignent de l’aura meurtrière de cette arme auprès des fantassins.
Les « nids » de mitrailleuses, en formant un mur de feu, étaient particulièrement craints par les combattants lors des assauts. Cet emploi systématique des mitrailleuses en fait des cibles toutes désignées pour les préparations d’artillerie.
Arme défensive et de soutien, la mitrailleuse se montre particulièrement meurtrière durant la guerre de mouvement, les Allemands l’utilisant en première ligne comme appui direct de l’avancée de leur infanterie.
Son nombre n’a cessé de croître au sein de l’armée française, passant de 5000 pièces en 1914 à un peu plus du double en 1916 puis 32 000 en 1918. En association avec les défenses accessoires que sont les réseaux de barbelés, elle crée un véritable mur de feu difficilement pénétrable.
L’emploi des mitrailleuses au sein de l’armée nécessite un personnel spécialisé et bien entraîné.
Les servants, au nombre de quatre à six, comprenaient le chef de pièce, un tireur, un chargeur et un aide chargeur. L’efficacité meurtrière de ces armes, couplées avec les réseaux de barbelés défensifs en avant des tranchées était synonyme de mort pour les fantassins qui partaient à l’assaut.
C’est pourquoi, les « nids » de mitrailleuses deviennent rapidement des cibles des préparations d’artillerie.
Le secteur du Mont-Sans-Nom dans la Marne est repris courant 1917 par les troupes françaises.
Ce soldat pose depuis l’intérieur d’un abri de mitrailleuse maçonné fortement éprouvé par les combats, dont la couverture en béton armé a sauté.
Arme létale pour les fantassins, en particulier lorsqu’elle est couplée à des réseaux de barbelés, qu’on devine en arrière-plan, la mitrailleuse est un objectif à détruire lors des préparations d’artillerie. Il n’est pas rare que les postes soient protégés voire bétonnés afin de protéger les servants.