Musée fermé actuellement
Peintre, illustrateur et céramiste, Georges Bruyer est mobilisé en août 1914. Blessé en juillet 1915, il est évacué et ne retourne pas au front. Durant ces courts mois de guerre, il réalise des dessins et croquis représentant la vie dans les tranchées.
Ce guetteur, qui semble être à un poste d’écoute, observe les lignes adverses et écoute leurs activités.
Le poste d’écoute, situé en avant des premières lignes au cœur du no man’s land, est un lieu stratégique qui permet aux soldats d’espionner leurs adversaires.
Situés en avant des premières lignes, les « petits postes », autre nom donné aux postes d’écoute, jouent le rôle de sentinelle en cas d’attaque ennemie. Ces postes avancés sont isolés et occupés à tour de rôle par quelques soldats qui y accèdent discrètement par une sape ou un boyau.
Position stratégique qui permet d’observer et d’écouter les activités des tranchées adverses, les petits postes sont souvent la cible de coups de main nocturne destinés à se procurer des renseignements au travers de prisonniers.
Les postes d’écoute ou petits postes sont des positions avancées protégées par des réseaux de barbelés.
Les combattants s’y rendent à tour de rôle et n’y sont guère qu’une poignée. De là, ils observent et écoutent les lignes adverses, leurs activités, mouvements et conversations en surface, mais aussi sous terre.
Dans la guerre des mines, ces positions sont indispensables et permettent de rechercher et d’identifier l’écho de travaux souterrains afin de prévenir les explosions souterraines.
Retranchés derrière des défenses composées de réseaux de barbelés, les postes d’écoute ont une importance stratégique pour les belligérants.
On y observe et écoute les activités et mouvements des lignes adverses afin d’anticiper et de prévenir les attaques de surface autant que souterraines. Leur position en avant des lignes est un atout autant qu’un inconvénient.
Les soldats qui s’y relaient sont parfois la cible de coup de main nocturnes destinés à se procurer des prisonniers pour leur soutirer des informations.
Établis dans des ruines ou dans un champ, les postes d’écoute se trouvent toujours en avant des premières lignes dans le no man’s land.
À l’instar des tranchées, ils sont protégés d’un réseau de barbelés.
Les soldats s’y relaient à tour de rôle par petits groupes. Ils y accèdent par une sape ou un boyau. Il ne fait pas bon y passer un nuit ou deux, isolés de quelques camarades dans la mesure où les patrouilles ennemies s’y attaquent fréquemment et nuitamment.
La guerre de position confronte les belligérants à une évolution des tranchées vers un système complexe et inexpugnable.
Dans les postes d’écoute, ces positions en avant des lignes, les ennemis s’observent, se surveillent et s’écoutent.
Projetés en avant des premières lignes et de leur défense, les petits postes sont avancés dans le no man’s land.
Ils permettent l’observation et l’écoute des mouvements, conversations et activités de l’adversaire pour prévoir et anticiper ces attaques. Ils sont très utiles dans la guerre des mines, permettant d’identifier d’éventuels travaux souterrains.
De par leur localisation stratégique, ils sont la cible de coups de main et attaques nocturnes pour faire des prisonniers et obtenir des informations.
En avant des premières lignes et de leurs défenses, les armées ont aménagé en plein cœur du no man’s land des postes d’écoute, également appelés petits postes.
Protégés par un réseau de barbelés, on y accède par une sape ou un boyau.
Les combattants en mission au poste d’écoute devaient surveiller les tranchées adverses, leurs mouvements ainsi que leurs conversations afin de renseigner leur commandement.
Élément faisant partie intégrante du « système tranchée » le poste d’écoute, ou petit poste, joue le rôle de sentinelle en cas d’attaque ennemie.
Leur position au cœur du no man’s land, bien en avant des premières lignes, permet de recueillir des renseignements sur les tranchées adverses et de potentielles attaques. Toutefois, cette position avancée est dangereuse et l’adversaire envoie des patrouilles nocturnes pour faire des prisonniers et ainsi obtenir des renseignements.
Situé en plein cœur du no man’s land, zone la plus dangereuse du front, le poste d’écoute fait partie intégrante du « système-tranchées ».
Il est protégé par des réseaux de barbelés et permet de surveiller l’armée adverse (activités, conversations et mouvements), ainsi que la détection de travaux souterrains de sape destinés à la pose de mines sous les tranchées ennemies.
Les soldats envoyés aux postes d’écoute alertent leurs camarades en cas d’attaque. Ils peuvent être fait prisonniers par des patrouilles adverses en quête d’informations.
En 1918, Asiago (ville de Vénétie) se trouve sur le front. Des tranchées y sont aménagées ainsi que d’autres éléments défensifs composant un « système-tranchées ». Des barbelés sont installés en avant des tranchées et des postes d’écoute sont projetés dans le no man’s land.
On y accède par des sapes ou des boyaux, eux-mêmes protégés par les réseaux de barbelés.
Quelques soldats seulement y sont envoyés pour des coups de mains visant à recueillir des renseignements sur les tranchées et l’activité de l’armée adverse.