Musée fermé actuellement
Des soldats russes, debout sur la banquette, sont en position de tir, les fusils posés sur les créneaux. Le bas de leur corps est protégé par le parapet, qui est ici consolidé par des sacs de terre.
Du grillage et des piquets en bois en assurent le maintien.
En plus de servir de poste de tir, les banquettes servent également de banc, comme on peut le voir avec ce soldat assis, au second plan, qui se fait soigner. L’arrière de la tranchée, ou parados, est un talus de terre qui protège les fantassins des éclats d’obus et du ricochet des balles.
Dans cette tranchée alsacienne recouverte de neige, un soldat attend, emmitouflé dans son écharpe.
Face à lui, la banquette et le créneau de tir se devinent sous la neige et les barbelés. Le parapet et le parados de la tranchée ont été lourdement aménagés par tout un réseau de barbelés, courant même au-dessus de la tranchée afin de la défendre.
Cet aménagement défensif a pour but de ralentir toute attaque ennemie.
Lorsqu’une tranchée est conquise, il est nécessaire de réaménager le boyau dans le sens du front.
Parapet et parados se confondent alors, comme ici à Perthes-les-Hurlus à l’hiver 1914-1915. Les fantassins observent les lignes ennemies depuis la tranchée, leurs fusils reposant sur les créneaux de tir, parés à défendre leur position. Toutefois, aucune banquette de tir, ni aucun barbelé ne vient pour l’instant renforcer les défenses de la tranchée.
Creusée dans la roche ou dans la terre, la tranchée permet à un fantassin de se tenir debout sans qu’il ne soit pris pour cible, protégé à l’arrière le parapet. Les créneaux de tir, auxquels ces soldats font face, leur permettent de tirer sur leurs adversaires à travers des échancrures, tout en prenant un minimum de risque.
Le sol des tranchées est plat et souvent aplani. Il n’est pas rare qu’il soit pourvu d’un caillebotis afin que les soldats ne marchent pas dans la boue, ce qui n’est pas le cas ici.
Été ou hiver, il n’y a pas de répit pour la défense des tranchées.
Ces fantassins, à l’hiver 1914-1915 sont en position aux créneaux de tir, parés à riposter et à empêcher leurs adversaires d’approcher. Les échancrures, insérées dans le créneau de tir, leur permettent de les surveiller et de tirer. Le parados, talus de terre qui peut parfois être garni de sacs de terre, est ici renforcé par une palissade en bois. Il protège les fantassins des ricochets des balles et des éclats d’obus.
Agenouillé sur la banquette de tir, ce soldat français observe les lignes adverses à l’aide d’un périscope.
Le parapet de la tranchée est ici consolidé par des sacs de terre ainsi qu’une palissade de bois. On aperçoit au loin le réseau de fils barbelés qui protège les abords de la tranchée.
Des échancrures, aménagées dans le créneau de tir, permettent aux soldats de pouvoir tirer et observer leurs adversaires tout en étant protégés. Le sol de la tranchée est ici pourvu d’un caillebottis en bois qui évite aux soldats de piétiner dans la boue.