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De toutes les guerres, les soldats les plus chanceux reviennent éprouvés physiquement et moralement.
De cette première guerre mondiale, nombreux sont ceux qui reviendront anéantis par l’angoisse et le désespoir. 3 595 000 blessés, 65 000 mutilés, 15 000 gueules cassées, les nouvelles armes et leurs blessures causent de gros dommages sur les corps, notamment à la face.
Si les blessures physiques parlent d’elles-mêmes, les pathologies nerveuses, elles, passent un peu plus inaperçu. Les 14 500 soldats souffrants de troubles nerveux restent à l’époque incompris et la violence de leur traumatisme parfois encore minimisée.
L’obusite, ou « névrose de guerre », est un choc émotionnel post traumatique dû à un stress important, une peur omniprésente.
Les traumatismes neurologiques et fonctionnels qui en découlent sont pour le moins handicapants, allant du cafard à la démence, de l’anxiété à la névrose traumatique.
Découvrez les conditions de prise en charge de ces blessés et l’évolution de la médecine tout au long de la guerre.
Par un médiateur culturelle