Musée ouvert aujourd’hui de 09h30 à 18h00
Les contemporains de la Grande Guerre savaient lire et écrire.
L’éloignement des hommes a eu pour conséquence des masses énormes de correspondances. Les professionnels de l’écriture ont produit des romans à succès.
Pour les « gens ordinaires », l’impression de vivre des moments extraordinaires les a conduits à tenir des carnets personnels sur le front ou à l’arrière.
Formés par l’école primaire, les plus motivés ont voulu « mettre au propre » leurs notes de brouillon.
Le passage à l’édition a été rapide pour les intellectuels et les notables qui en connaissaient les chemins. Les autres, même s’ils étaient fiers d’avoir écrit ce qu’ils considéraient comme leurs livres, ignoraient ces chemins. Heureusement, les familles ont conservé ces documents.
La publication par François Maspero en 1978 des Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, a déclenché un phénomène éditorial remarquable.
En 1929, le livre d’analyse des témoignages par Jean Norton Cru ne pouvait concerner que les œuvres d’auteurs appartenant aux classes dirigeantes et intellectuelles. En 2013, le livre collectif 500 témoins de la Grande Guerre présentait 50 % d’auteurs issus des catégories populaires.
Cette conférence vous invite à découvrir ces écrits révélés peu à peu grâce à l’édition ou grâce aux descendants de ces hommes.
Intervenants :
Par Rémy Cazals, historien, a été professeur à l’université de Toulouse-Jean-Jaurès, membre du conseil scientifique de la mission du Centenaire, un des fondateurs du CRID 14-18.
Conférence retransmise en direct sur la page Facebook et la chaîne Youtube du musée
et disponible ensuite en replay !