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Les combattants, souvent lourdement chargés, marchent beaucoup et longtemps dans le réseau complexe de tranchées et de boyaux. Le va-et-vient entre l’arrière et l’avant est permanent et dangereux, à la merci des tirs de l’artillerie.
Au péril de leur vie, les agents de liaison, les corvées de ravitaillement, les courriers et les relèves entre les troupes « montantes » aux tranchées et les « descendantes » vers l’arrière empruntent ces itinéraires.
Les déplacements, essentiellement nocturnes, sont difficiles en raison de la boue et de l’étroitesse des boyaux. Le réseau sinueux accroit les distances. Pour s’orienter dans ce dédale, des panneaux indiquent parfois les localisations et les directions.
Chaque nuit, les combattants arpentent ces voies de circulation interminables et dangereuses.