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La guerre de position conduit les deux camps à développer une artillerie de tranchée : divers engins sont utilisés pour atteindre l’intérieur de la tranchée adverse, par un tir courbe et de courte portée.
Les petits mortiers de fortune sont les plus employés. À partir de 1915, de nouveaux types d’armes apparaissent. Dans l’armée française, le mortier de 58 T n°2 s’impose dans les tranchées. Il projette des bombes à ailettes d’une grande puissance de destruction mais sa portée et sa
précision restent médiocres.
L’artillerie de tranchée accroît la puissance de feu de l’infanterie. En cas d’attaque, elle contribue à la défense de la position ; lors des assauts, elle appuie la progression des fantassins.