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Cet anglicisme, apparu dès l’hiver 1914, désigne la bande de terre neutralisée séparant les tranchées des deux camps. Large de quelques dizaines à plusieurs centaines de mètres, c’est une zone dangereuse balayée par les obus et les balles.
Sur ce terrain ravagé de trous d’obus, la végétation a presque disparu. Des débris des combats, des ruines, des cadavres jonchent le sol. Les défenses accessoires, comme les réseaux de barbelés, sillonnent le no man’s land.
Le jour, les fantassins s’y aventurent peu sauf quand ils doivent monter à l’assaut. La nuit, les patrouilles le traversent pour rejoindre les lignes ennemies et effectuer des coups de main dans le but de capturer des prisonniers, détruire des positions ou obtenir des renseignements.